J'utilise la toile qui vient de la maison, celle qui ne se porte plus comme vêtement et que je peux mettre aux chiffons. C'est celle-là qui me convient et devient support à mon travail. Le noisetier du jardin offre ses branches.
Ma peinture est portée par la toile et son histoire, elle est liée à la structure qui la libère du support. Tantôt contrainte, tirée, tiraillée, tantôt autonome, libre, détachée. Il naît alors une conversation entre la toile, les branches, les liens, la peinture et la toile, le graphisme et les branches, la peinture est le lien.
Catherine LOUISET
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