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Wilfried
Les sourires pleurent
Les sourires pleurent, déments,
L'angoisse sourit, au vent.
Les regards tombent, désespoir,
Alors les tombes les regardent, dérisoires.
La rue marche calmement.
Et si ce n'était qu'un miroir
Qui scrutait nos tourments.
Le sacré cœur respire au creux du boulevard.
Les flaques d'eau scintillent,
Tout autour, les lumières brillent.
La nuit envahit les esprits malsains.
Un bruit éclate, soudain.
La petite aiguille
de la petite horloge chaque seconde s'éteint
devant notre destin qui se déshabille. Nos pas se suivent de loin.
Prendre une rue souriante,
Qui sillonne la ville haletante.
Pour faire grandir l'oubli d'une journée monotone,
Eteindre le bruit qui sonne
Dans nos oreilles meurtries, tremblantes.
S'engager dans une rue piétonne
Et croiser le regard de l'étudiante
Qui sort juste de la Sorbonne.
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