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Betu Kapinga (Nash)

a propos de l'auteur
LES FANTOMES DE NOEL
DES JOUETS DES GUERRES
VOEUX D'UN ENFANT D'AFRIQUE
autres textes



Nash Betu Kapinga nous dit : "L'art se doit d'être l'image réflètée par une société et par ce fait, il est social, philosophique, culturel,... sinon, c'est toute autre chose sauf l'ART. Et c'est ça le but de mon profil. Mais je peux tout de même dire de quel côté je suis : Je vis en R.D.C (l'un des pays les plus pauvres de la planète) et vis depuis deux ans au Kasaï-Occidental (la deuxième province la plus pauvre du pays)."

"J'aime la liberté dans mes poésies, celles qui riment c'est juste par goût de l'obstacle... Je mets l'accent sur une musique, les images et le message, puis le reste n'est que formalité.

" Je sourirai, dans cet Au-delà qui n'existe pas, à cet Auteur en qui a survécu un enfant qui jamais n'a cessé de murmurer. Je pense que la poésie est une reconstruction des sentiments déconstruits par le temps, les peines de la vie, etc.., dans l'âme du poète et du (de la) lecteur (lectrice) qui la lit. C'est la raison pour laquelle les mots placés dans une phrase par le Poète ne sont pas placés au hasard.

Une poésie est une expression de communion et de communication avec diverses humanités à travers un langage qui va au-délà même de là où s'arrête la parole."

LES FANTOMES DE NOEL

Ils attendaient en vain qu'on vienne les aimer:
La vie leur semblait pleine d'air macabre;
Ces gens sans logis, couchant sur les marbres,
Rêvaient, en hiver, d'un foyer chaud pour Noël.
- Mais où est-t-il passé, le merveilleux Père Noël? -
Chaque fin d'année leur espoir, comme une feuille,
Sèche dans leurs coeurs... Leurs années s'effeuillent.
Et ils attendront en vain qu'on vienne les aimer
Sans qu'ils aient au moins un jour vécu.
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DES JOUETS DES GUERRES

Pourquoi le sort injuste m'a-t-il placé
Dans un labyrinthe ou rien ne s'azure?
Les jours y sont trois fois plus long,
On y entend que pleurs et murmures.

On y fait des jeux dangereux
En changeant les joies en larmes.
Quel cauchemar dans nos vies d'enfant!
A douze ans on a des vraies armes.

Nous sommes des jouets dans leurs mains;
De nous ils font des boucliers-humains
Et jamais des enfants normaux.

Nos jours passent trois fois moins vite
Mais si on a vieilli trop vite
C'est parce qu'on a pas eu d'enfance.
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Un soir sur une rue de Kinshasapar

Un enfant dort couché sur les pavés
La rue n'a pas l'air de trop l'effrayer
Il dort sous ses vêtements debraillés
Son corps comme sa joie gisent sur les pavés

Il a perdu tout ce qu'il avait
Et ses parents et son bonheur aux Kivus
Ses pleurs sourient sur sa joue
L'amour c'est tout ce qu'il avait

Il a faim il a soif il mange sa douleur
Son âme se blottit dans les mains du froid
Tendre fils d'un ex-bourgeois
Les enfants qui passent se moquent de sa douleur

Il ne demande que ce que demandent d'autres enfants
Tend ses mains et sourit au soleil
Ses yeux d'où a fuit tout sommeil
Ne demandent que ce que demandent d'autres enfants

Il ne demande qu'on l'aime
Simplement

N. K. Betu Y., Mbuji-Mayi,...

" L'après est que ce pauvre enfant a grandi et, par moment, il écrit des vers... Je fus enfant de la rue (sur la rue Masikita, à MBINZA/UNP, un de quartier de Kinshasa) pendant une courte periode, en 2000, après des relations très tendues avec mes parents, j'étais encore mineur, et ce fut la pire des façons pour moi d'entamer un nouveau millenaire... Alors c'est une image qui m'est restée dans l'âme. J'ai pris une belle phrase que j'avais vu écrite, un jour, sur le mur Facebook de Gérard W. Bereny pour finaliser alors mon vieux poème que je dédie à tous les enfants de la rue et à tous ceux qui luttent pour leur réinsertion dans des familles qui les aiment. Et merci enormement à tous."
Nash Betu Kapinga (sur Facebook)
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VOEUX D'UN ENFANT D'AFRIQUE

Pouvons-nous bâtir un monde sans armes
Et sans larmes
Où tout le monde se plaira d'habiter
L'éternité
De ses merveilleux jours sous les bras épais
De la paix ?

Pouvons-bâtir un monde sans guerres
Et sans pleurs
Où l'homme devenu sage mettra fin
A la faim,
Sans toutes ces vies qu'un tyran déguise
A sa guise ?

Pouvons-nous bâtir un monde plus juste
Sans Injustes ?
Un monde sans tous ces enfants que l'on rue
A la rue
Pour combattre seuls les ténèbres et les froids
Avec sang-froid ?

Pouvons-nous un jour dire à nos fontières
"Vous êtes d'hièr
Parce que l'homme se doit d'être libre
De vivre
Heureux sur cette bonne vielle Terre
De ses pères ?"


Pouvons-nous bâtir un monde plus uni
A l'infini ?
Un monde où rien ni personne n'assiste
Les racistes ?
Un monde sans crimes, sans viols, sans remords
Et sans tords ?

- Oui, nous pouvons mettre fin à ces bombes
Qui creusent nos tombes;
Nous pouvons arrêter la demolition
De nos Nations.
Nous pouvons éteindre cette pauvrété
Sans nous hébéter.
Nous pouvons faire fleurir dans nos coeurs,
Comme des fleurs,
Des brulants rayons de bonté et d'amour
Chaque Jours.
Nous pouvons dire "Amour" à tous ces enfants,
Et pourtant...
Nous pouvons, ensemble, accomplir ces voeux
Si on le veux.
Nash Betu Kapinga 2011


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