Nimporte où, existe La Porte de la Liberté
Nous qui n'avons que l'art pour seule fortune,
Vengeons-nous avec les armes que l'on a,
Plus fortes, et, qui triomphent du trépas.
Nous avions connu une enfance en dents de scie;
La rue, la nature nous ont maltraité,
Nous étions dans des peines hivers comme étés,
Nous avions pleuré, le destin l'a voulu ainsi.
Crayons, stylos, pinceaux, burins à la main,
Entrons, coeurs remplis de visions et d'envies,
Entrons dans ce grand atélier qui est la vie,
Taillons-nous selon nos rêves des lendemains.
Graveurs, sculpteurs, peintres aux pinceaux vieillis,
Photographes, écrivains,... Ô poètes de mon pays!
Vengeons-nous d'un passé d'infortune!
Nash Betu Kapinga
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